mercredi 15 avril 2009

la Route

LA MOUSSAYGAISE


Route départementale N° 45






-_Route secondaire de la région Toulousaine dans le Sud Ouest de la France, la Moussaygaise dessert les pays de Garonne situés entre Tarn et Girou.
Cette voie antique suit du cours du Girou sur sa rive droite ; c’est un des nombreux chemins qui conduisaient les pèlerins, au Moyen Age sur un lieu de culte réputé Moissac, étape également vers le prestigieux et lointain Saint Jacques de Compostelle.
Elle permettait aussi le passage des fidèles du chemin d’Arles à la voie du Puy, en reliant entre eux, ces deux itinéraires.

La présence de nombreux sites et vestiges archéologiques sur son parcours authentifient sa présence depuis la Proto histoire et l’Antiquité.

L’étude dans le temps nous conduit à revoir plus généralement, l’importance des voies dans le développement économique; la structuration, la mise en valeur des terres par les Romains ; leur rôle dans l’habitat, l’occupation des sols ; leur intérêt stratégique au cours de l’histoire.
Le contexte géographique local, l’hydrographie sont des facteurs essentiels pour la compréhension de leur tracé, de leur positionnement

-- La deuxième partie de ce travail est consacrée à l’analyse des sites et des vestiges archéologiques présents dans les domaines, hameaux, villages, bourgs tout au long de cet axe, sur 40 km environ.


















I—LA VOIE







LA - SITUATION

La Moussaygaise est une route départementale du Nord est Toulousain qui dessert les contrées situées entre Tarn et Girou ; (un grand nombre de routes secondaires convergeant vers Moissac portent ce même nom)
Elle suit le cours du Girou et relie actuellement, en transversale les axes routiers Toulouse Albi, Toulouse Villemur, Toulouse Fronton, Toulouse Montauban
Les communes de Garidech, Bazus, Villaries Villeneuve les Bouloc, Bouloc, Castelnau d’Estretefonds, Saint Rustice, sont situées sur son axe.


carte IG N - 60 km autour de Toulouse




B - GEOGRAPHIE-GEOTOPOGRAPHIE


Le réseau routier est le support de la mise en valeur des terres, de la distribution de l’habitat, il induit le développement agricole, économique et culturel d’une région

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I—La voie - Généralités

1) Aménagement
Sous l’empire Romain ce sont les voies, le tracé des centurations qui conditionnent l’habitat ; en milieu rural, il sera constitué de grands domaines les « villae » et leurs aménagements.(R. Chevalier)
La première opération consiste à délimiter les propriétés et les unités administratives. Le rôle de la voirie est
évident en terre coloniale ou le conquérant veut élaborer une nouvelle organisation de l’espace ; les voies servent de structures territoriales. L’administration ecclésiastique a pris la suite de celle de Rome ; le concile de Chalcédoine recommande l’alignement des limites ecclésiastiques sur les limites civiles.
Les limites des communes et les sections cadastrales ou terroirs ou paroisses suivent les routes romaines
Les paroisses anciennes sont en rapport avec le réseau routier romain. Une paroisse peut correspondre à un Praedium du bas Empire qui perdure dans le finage paroissial, par le biais d’une église domaniale implantée dans une villa, dans des terres à fort taux d’occupation à une époque donnée. Il y aura une restructuration du paysage en 1270 ou 1280 dueà un renversement de la conjoncture économique qui porte l’expansion de l’occident depuis 2 siècles, un reflux de la population et la recomposition de l’habitat.(G. Chouquer)
Les villas, vestige de l’occupation romaine sont devenus villages, vici ou domaines ; les cadres territoriaux anciens sont maintenus et prolongés dans les dîmaires (documents administratifs paroissiaux) et parfois jusque dans les communes actuelles (P. Ourliac)
Cependant, au XII° siècle, lorsque le chemin traverse la paroisse (nouvel habitat concentré) les domaines antiques que ‘confrontaient’ les voies ne structurent plus l’espace et ne correspondent plus à une unité administrative.

. 2) l’occupation des sols est la résultante de trois éléments : le chemin, la structuration du territoire, le style d’habitat
Le bornage délimite les voies, les centuriations créent l’architecture des terroirs ou les cadastres en milieu urbain.

.Une Centurie est axée par deux coordonnées perpendiculaires tracées et jalonnées sur le terrain ; deux voies à angle droit:
le Cardo maximus et le Décumanus maximus. Une série de parallèles (limites) équidistantes étaient menées ce qui créait un
quadrillage
Les limites étaient matérialisées par des chemins bordés de fossés ou de lignes d’épierrement. Les formations obtenues
étaient les Centuries. et les divisions, leurs sous multiples.







. shéma d’une centurie et de ses sous multiples

(R.Chevalier)

neredium – rugerum – actus quadratus



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Ce sont des structures carrées de 710 m de coté correspondant environ à un demi Mille romain. (Un mille = 1000 pas ou 1481,5m)
La Pertica est l’ensemble du territoire centurié, théoriquement divisé en quatre parties égales à partir du centre de la cité.

Dans la région étudiée, les modules de centuries sont orientées Est Ouest : 30° Est environ (orientation du Cardo Maximus) et correspondent à la direction des coteaux et vallées parallèles des affluents de l’ Hers et du Girou (G. Baccrabère)


3) Types d’habitat
- Habitat dispersés : villas, fermes. On trouve le plus souvent un gisement par centurie (50ha). Cette implantation due à des impératifs antiques convient à la nature du terrain. Le terrefort facilite la dispersion de l’habitat, de ce fait plus d’une implantation par parcelle est rare. Les constructions se font généralement sur les bords ou cotés de la centurie. ceux-ci devaient servir de voie d’accés aux habitants. Parfois présence de petites structures correspondant aux quadrillages, sous multiples des centuries (G. Baccrabère).
-Habitat groupé : stations avec auberge, poste de péage, vici, fora,
-Tours de surveillance, fortifications diverses, maintes fois réemployées au Moyen Age
-Les mottes éparses constituaient de véritables monuments militaires. De vieux documents et débris attestent que leur croupe a servi de base à des tours ou des châteaux forts identiques à ceux nommés ‘praesidia’ dans l’itinéraire d’Antonin ; Ainsi la motte arasée de Gabaldos dominant la Moussaygaise et le Girou, aux confins de Bouloc et Villeneuve les Bouloc (site fortifié au XII°)
Tout ceci crée le paysage routier, auxquels s’ajoutent les Sanctuaires avec les tombeaux, tels les sarcophages Mérovingiens retrouvés à St Rustice
Les lieux sacrés Celtibères ont été christianisés faisant place prés d’une source parfois, à un oratoire (probable : St Christophe à Villeneuve les Bouloc)
.
II – Facteurs associés, environnementaux

Cours d’eau et chemins sont associés dans la création des terroirs

. 1° - D’après Devals, les anciennes voies romaines secondaires de la région étaient faites de gravois ou glarea :
mélange de sable et de petits cailloux : « glarea est sabulum cum parvis lapillis » -Accurse-
Ce sont
- des chemins vicinaux, simples allées d’accès reliant par exemple Saint Rustice à la voie de la plaine de
la Garonne
- de véritables petites routes pour les agglomérations secondaires et les villas ; elles empruntent des
axes naturels, longeant chaque rive des cours d’eau, en restant sur le premier méplat, immédiatement au dessus de
la zone inondable.
Ils ne sont pas datés, car légèrement empierrés, sans structure typiquement romaine et parfois restés en service
jusqu’à nos jours (Labrousse – Toulouse Antique)

La présence de points d’eau est initiale : puits, abreuvoir, fontaines, sources,, destinés à désaltérer les voyageurs et leur équipage. Les voies anciennes suivies par le bétail ( chemin de transhumance) sont toujours jalonnées de mares.
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Les lignes d’eau, le relief, le climat, la nature des sols ont déterminé l’implantation de l’habitat au Néolithique puis des peuples Celtes, Gallo Romains et plus tard celui des populations du Moyen Age.
A cette époque plus tardive, au delà des tracés primitifs suivant le cours des vallées ou des crêtes souvent réaménagés à l’époque Romaine, de nouvelles routes et chemins agraires vont être crées pour faciliter les échanges commerciaux entre les habitants . Au XII° siècle l’irrigation et les défrichements seront mis en œuvre avec l’accroissement de la population ; l’édification de sanctuaires chrétiens, de lieux de sépulture, entrepris. .


2 °- Le relief, le climat, la nature des sols induisent : l’occupation des terres l’implantation de l’habitat ,
la nature des matériaux des constructions, galets roulés par les eaux, graviers, briques (argile crue ou cuite dans les fours de potiers ou les briqueteries, de couleur variable allant de l’ocre au rouge orangé suivant la teneur en fer de la terre argileuse.)

- La nature des sols
Dans les vallées du Tarn (alt 100m) et du Girou (alt.120m) les sols dont les éléments sont arrachés aux collines
voisines, sont argilo sableux : c’est le lieu des eaux stagnantes et des terrains imprégnés d’eau ;
l’assainissement en fait des sols profonds, épais et fertiles. Ils permettent la culture de toute plante, du blé au
tournesol, (mais, colza, sorgho, les pois oléoprotéagineux)
Les collines avoisinantes (alt.200m)de terrain mollassique argilo siliceux parfois érodées constituant de véritables buttes aux sols plus ingrats, les boulbènes. Les sols sont « battants » devenant imperméables après une forte imbibition ;
. Sur certains terrains sableux et acides persistent les forêts, telles celles de Vacquiers et de Buzet
Les cultures viticoles sont présentes sur les sols podzolisés : vignoble du Frontonais d’une certaine renommée
A une époque , y fleurit le mythique Pastel qui fit la fortune éphémère de Toulouse au XVI° siècle..

- Trois axes de relief se succèdent du Tarn au Girou avec leur habitat et leurs chemins au Moyen Age
1°ligne le long du Tarn, grande voie de circulation : Castra au Moyen Age
2°ligne selon l’axe Nord Ouest, Sud Est ; sites les plus antiques perchés et fortifiés
3°ligne les coteaux de la vallée du Girou ; les bastides, les Castelnau, une fondation templière à Grièche
Les voies romaines se situaient à mi pente, exposées au sud

- Le climat est sub méditerranéen : un printemps pluvieux, un été sec avec des averses, automne doux accompagné de pluies océaniques, un hiver peu rigoureux avec peu de précipitations.
C’est un climat de transition avec précipitations importantes 650 à 850 mm, aux saisons intermédiaires, avec flux d’ouest dominant, L’été est sec (41 mm d’eau en Juillet) influence méditerranéenne avec fortes chaleurs, auxquelles s’ajoute le vent d’Autan à fortes rafales Est -Sud Est qui dessèche les cultures, souvent entêtant pour les bêtes et les hommes, et le Cers soufflant Ouest -Nord Ouest .
L’hiver, l’influence atlantique prédomine : température modérée (5,4°c en janvier)

- L’environnement végétal : la plaine fertile fournit des céréales, l’élevage est développé, d’immenses forêts couvrent les hauteurs
L’espèce arborée représentée est le chêne : sessile et pédonculé (silicicole), pubescent et vert (calcicole) il est résiduel actuellement dans les Forêts Royales, telle la forêt de Vacquiers.
Au bord des eaux, les ripisylves sont remplacés par la populiculture

III - Hydrographie

- La distribution du relief et du réseau hydrographique expliquent l’existence de pistes nombreuses : ici la
rivière Girou est l’élément constitutif , la voie Moussaygaise suit la vallée ; les ruisseaux affluents sur la rive
droite, déterminent les terroirs que nous étudions.

- LE GIROU : la plaine , plans du cours d’eau

Le Girou prend sa source quelques mètres avant Puylaurens, sur le revers de la côte qui domine la dépression de Revel ; il rejoint l’Hers affluent de la Garonne, prés de son abouchement à Ondes ; longueur : 60km

Présentation de quelques plans de la rivière ( portion Moussaygaise),et ouvrages qui illustrent son cours.








Plan du 2 O mai 1829 - Longueur développée 1314 m
Depuis la limite de Cépet sur la rive gauche jusqu’au pont de Labastide (limite de Gargas sur la rive droite)









Plan 18186- Cours de la rivière du Girou dans les communes de St sauveur et de Villeneuve lesBouloc depuis le bois de Fontreal jusqu’au ruisseau de la Canell e



Longueur développée 2671 m
Limites rive gauche : I° limite entre Saint Sauveur et Cépet = ruisseau de Lautrec
2° limite : Gargas à Droite, Cépet à Gauche










Moulin Bazus


























moulin Bégué - commune de Bazus









ancien pont et nouveau pont - Canal de fuite (ancien et nouveau)

oulin Bégué - commune de azus - àcommune de Bazus
hmin de Bazus à Toulouse Plan de deux ponts à construire dans a commune de Bazus

1.


canal de dérivation - canal de fuite – ruisseau de Bayle -
- Moulin Begué - chemin de Bazus à Toulouse chemin de la moussaygaise – chemin de Payrouse – chemin de Pautiach
ancien pont – nouveau pont




Deux ponts à construire dans la commune de Bazus


r
legirou :limite sud de villeneuve les bouloc Moulin de cantegril :Cépet





le moulin de Cantegril














- Portion terminale du Girou et le chemin Moussayguèze

Ce territoire est appelé la pointe























L ourmède, la Nauze –dossier AFAN – Jonction Hers, Girou
1990 Anciens cours - nouveaux cours – Hers et Girou


En ce lieu le « chemin Moussayguèze » allant de Masseribaut à Castelnauts d’Estretefonts se poursuit vers la chaussée, par le « chemin de la Pointe » entouré de terrains inondables et maréccageux : la Nauze, l’Ourmède.




Quelques documents et tracés anciens, illustrent les problèmes et l’aménagement de ce territoire dés 1735 ; son histoire s’achèvera autour des années 1990 par un remaniement total du terrain, du paysage et de la portion terminale des deux rivières Hers, Girou à leur jonction , lors de la construction de l’autoroute Toulouse Bordeaux et la création d’Euro Centre.

















A cette époque : propositions et plans pour assainir les abords du chemin
supplique des habitant de Villeneuve à l’Archevêque de Toulouse pour sa participation aux frais
encourus




































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A vous Monseigneur, l’Archevêque de Toulouse

Supplient humblement les habitants de Villeneuve les Bouloc et d’autres endroits circonvoisins, que le grand chemin de Traverse appelé La
Moissaiguèse aboutissant à deux chemins royaux, étant d’aucun impraticables, dans la juridiction du lieu dit de Villeneuve ;particulièrement à
l’endroit qui est traversé par le ruisseau appelé « Dastarou », autrement de la Fage, ou l’on ne peut passer à pied n’y à cheval ;

Qu’il plaise monseigneur,de votre grandeur, vouloir accorder à la dite communauté la somme de six cent livres pour être employée aux frais
qu’il conviendra faire pour la construction d’un pont de brique sur le chemin du ruisseau et pour les engravemens et autres réparations suivant
le devis qui en sera fait. Espérant cette grâce de votre grandeur, les habitants de Villeneuve et des endroits circonvoisins, continueront
d’exprimer avec zèle, leurs vœux pour la conservation de votre Personne.
Signatures : Chalait de Saint Laurens – Monsinat Brandes – Lambrigot veuve de Chambert -- Pertinou A. – Mou Pauchenille – Pouget –Berrié – David prêtre – Bacenet – Sentuberry pour Desclaux-- – Centubary – Pougé -- A Malefeltas – Dieusayde – Bardes




Des réparations qu’il convient de faire sur le chemin de la Moussayguèze, diocèse deToulouse entre Masseribaut et Castelnau d’Estretefonds
Rôle signé ; Toumelou - Le 17 sept. 1733 -
« A l’entrée du chemin qui commence à la jonction de celui de la pointe, il sera fait une pièce de pavés neufs pour réparer un mauvais pas, qui aura 45 cannes de longueur sur 2 cannes de largeur , compris un revers du côté de la gauche de 2 pans de largeur, et le reste a une forte pente… Tous les pavés dont on se servira seront les plus gros que l’on puisse trouver sur les lieux…Lorsqu’on construira les gondoles, on observera de ne pas leur donner de pentes trop précipitées »




















































Villeneuve les Bouloc – aménagement du chemin Moussayguèze inondable par le Girou







Plan tel qu’était ce pré avant que Figaudes ne l’acheta c'est-à-dire qu’il n’y avait pas de nauses qui traversa la ruisseau Saur et qu’on faisait écouler les eaux du coté du Girou
- Dans l’endroit marqué par des points au milieu du chemin, le ruisseau était très profond et pour le traverser il fallait descendre et monter,aulieu qu’aujourd’hui il est plénier et au niveau du chemin.
- Dans l’endroit marqué par une petite croix, l’entrée de ce fossé était bouchée afin que les eaux ne s’y détournassent pas, lorsqu’elles venaient à grossir. Aujourd’hui ce fossé est ouvert et la base en est au niveau de celui du ruisseau, ce qui fait que les eaux s’y détournent facilement.
- le ruisseau était autrefois beaucoup plus profond et plus large qu’il n’est à présent et par là les eaux s’écoulaient plus facilement dans le Girou et le chemin était praticable, au lieu qu’aujourd’hui, elles s’écoulent dans le chemin et ensuite se jettent dans les prés qui sont au dessous
- Pré st Jean appartenant à divers particuliers







– L’HISTORIQUE

1° Quelques généralités historiques concernant le Comté de Toulouse, et le nord Toulousain
- Aprés la domination Romaine et Wisigothique, la prise en main par le pouvoir Franc de la région, au VI°siècle, s’effectue avec difficulté (les premiers Comtes de Toulouse sont Bégon et Frédélon) .
Toulouse après avoir été capitale du royaume Wisigoth au V° siècle qui s’étendait de la Loire au nord, sur l’Aquitaine et le nord de l’Espagne, est devenu région frontalière et entretient les querelles dynastiques des Mérovingiens et Carolingiens
Le comté de Barcelone crée vers 814 modifie les données : l’axe Brive, Cahors, (Fronton), Toulouse devient une voie fondamentale pour rejoindre l’Espagne.

Le pouvoir Comtal se dégage du pouvoir Royal et la féodalité se développe au profit de la noblesse locale
-le pouvoir laïque local.
En 1035 le seigneur de Villemur est sous la suzeraineté du Vicomte d’Albi et Carcassonne Trencavel. Il a des possessions très étendues, des domaines à Cépet et à Castelnau ( concessions qu’il fera aux Hospitalier de St Jean)
- le pouvoir ecclésiastique
Deux centres religieux :l’abbaye de Moissac, l’abbaye de St Sernin possèdent l’ensemble des églises et paroisses du nord est Toulousain
Les ordres militaires, plus tard : fin XI°, les Hospitaliers de St Jean de Jérusalem fondent à Fronton un établissement destiné à recueillir les pèlerins qui s’acheminaient vers les Lieux Saints. D’importantes donations laïques vont rendre cette commanderie très puissante

2° Onomastique domaniale (Maurice.Broens)

De la proto histoire et jusqu’à leur fusion aux premiers siècles du Moyen Age, plusieurs peuples se sont partagés les campagnes baignées par la moyenne Garonne et ses affluents de rive droite ; venus du nord, du sud, de l’est, ils s’opposaient par les dLLieux, la langue, le mode de vie ; par tout ce qu’exprime les noms, que l’on donne au sol
Les géugraphes de l’antiquité ,ne nous ont fait connaître que les métropoles et quelques marchés d’étape parfois difficile à identifier. Aux derniers temps de l’empire, Sulpice Sévère et Aussone, chroniqueurs aquitains, ont célébré ces terres et il n’est d’image ou de nom de sites dans leurs euvres que nous ne puissions retrouver et situer.

Durant la monarchie Franque, la contrée secouée par les remous politiques a conservé seulement grâce aux textes de Grégoire de Tours, la sèche mention de quelques’ Castrum enlevés’ et d’un ‘pagus dévasté’.
A l’époque de Dagobert apparaissent les premiers documents qui font entrer dans l’histoire les confins des trois Aquitaines et de la Narbonnaise : 180 noms de lieux et de cours d’eaux en Toulousain septentrional, Albigeois et Quercy dans les manuscrits de Saint Didier, confident et trésorier de Dagobert, promu au siège épiscopal de Cahors vers 630 .

3° Toponymie des chemins (Gérard Chouquer)

Même si le Moyen Age a ouvert de nouveaux accès, les voies romaines ont bien souvent survécu grâce à leur solide construction, leur rectitude, leur longue portée. Ce sont ces itinéraires que l’on retrouve dans la vie des Saints et les récits de Translation des Reliques. Les miracles opérés se situent dans des sanctuaires païens christianisés. Les églises placées sous l’invocation des Saints les plus anciens (Saint pierre, Saint Martin) jalonnent les voies, ainsi que les chapelles isolées en rase campagne, les croix qui ont remplacé ou sommé les « milliaires »
Les simples toponymes peuvent avoir valeur de témoignage et rappeler les traditions Celtiques et les voies préromaines : route de l’étain etc…
Les pèlerinages sont eux même liés aux itinéraires antiques, avec quelques variantes dues à la dégradation des voies, à l’édification d’une abbaye, de villes neuves qui créaient un trafic, ou de la présence de bandits qui le détournait
Le développement des légendes épiques s’explique par le mouvement constant de la société médiévale toujours en route pour un pèlerinage ou une croisade. Les poèmes hagiographiques ou héroïques chantés par les troubadours, ont charmé aux étapes, les soirées des voyageurs et se sont diffusés parallèlement à l’art Roman

4°- La toponymie des voies antiques -(chemins anciens de Pierre Fustié)

- Voies primitives ; itinéraire du silex, de l’ambre, du sel, des coquillages - Trajets des crêtes reliés aux gués, amoncellement de cailloux
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- Voies époque romaine
-voies militaires reliant les capitales, les cités entre elles, les frontières et la mer ; permettant grâce à la Poste Romaine Impériale (le cursus publicus) la transmission des missives, des nouvelles dans tout l’empire
-voies secondaires reliant les toponymes terminés en ac, at, é, ay, ier, inge, ange, ans, ens avec les grandes voies

Lors du cadastre des gaules effectué en l’an VII sous les ordres d’Auguste, les Romains désignèrent les immenses propriétés foncières au nom du propriétaire de cette époque auquel était adjoint le suffixe celto latin ‘acus’ ou celui proprement latin de ‘anus’. les noms actuels de nos communes dérivent souvent de ceux là sous la forme ‘ac’, ‘an’ et ‘a’. –Robbin- L’habitat rural dans la vallée de la Garonne de Boussens à Grenade –in RGP so 1937 –
Exemple : Carneja à Villeneuve les bouloc ; terrain situé sur le chemin de Ste Croix à Cépet, en face de l’église de Ste Croix (chemin de Caillavassou)

Les sites se trouvent sur les trajets avoisinant la ligne de faîte, mais exposés au sud ou à l’est ; évitant les lieux marécageux

- Voies du Moyen Age
Routes de pèlerinage. Le haut moyen age est le temps ou le surnaturel se mêle étroitement au naturel, ou les miracles accompagnent la vie des hommes illustres et en font des saints que l’on ira prier et honorer dans les sanctuaires
Voies desservant les villes neuves, chemins de défrichement au XII°, les castra, les bastides, les églises



5°- Les vestiges le long de la Moissaygaise, entre Tarn et Girou, signent l’existence de cette voie depuis la protohistoire.

-neolithique chasséen
Site de l’Ourméde, plaine d’Autier, Cap de l’homme (clos mignon), Gargas (Belbèze)
Chemins de crête
-gallo romain:
la voie antique est jalonnée de stations : Saint Rustice, Castelnau ( l’ourmède), Villeneuve ( Salustre, la Moussaygaise, la Tuilerie Fondedis), Gargas (le moulin) Garidech , ou l’on retrouve quantité de productions mobilières et immobilières fragmentaires
un élément métrique: l’espacement des bornes milliaires fait défaut, il s’agit ici d’un tracé secondaire;
des points remarquables, carrefour avec croix, ancienne chapelle, départ de limite communale , toponyme, vestiges archéologiques sont présents ; leur espacement correspond t il à une distance égale à un mille ou une lieue ? …les centuriations, les vestiges de tracés de parcellaire n’ont pas été mis en évidence

- moyen age :
Les monuments : les églises (Saint Pierre, St Martin), les sanctuaires, les castra, les bastides , les forts (Bouloc) se retrouvent dans son sillage
Les toponymes sont conservés, la trace des défrichements et bornages entrepris à cette époque retrouvée sur divers documrnts


6° L’appellation : « Moussaygaise »
Dénomination à signification trés précise c’est une voie conduisant à Moissac lieu de culte, sur le trajet du célèbre pèlerinage de St Jacques de Compostelle.
Dés le X°siècle :La religion chrétienne s’amplifie, les rites religieux et les lieux vénérés prennent une importance grandissante
Le pèlerinage est un fait de société au Moyen age:
Les croyants prennent la route ; ils partent ; c’est l’abandon du mode de vie, du labeur quotidien qui les nourrit ;c’est la rupture, ils rentrent dans l’inconnu ; signifiée par le costume que revêt le sujet, les attributs du pèlerin (bourdon, gourde, panetière, escarcelle, la coquille st jacques en ce cas).
« c’est l’épreuve de l’espace qui fera le pèlerin, sueurs, exténuation physique, tourments du voyage, danger divers »
Pourquoi part-il ?
par dévotion, par vœu, par culte des Reliques à la recherche de miracles ;
par désir de voyager, de découvrir le monde ;
par obligation, contrainte ou pénitence tels la prière et le jeune, les Inquisiteurs y ont eu recours, ou comme peine infligée par les tribunaux séculiers
Il se rend sur un lieu saint ; il vénère un objet, image ou statue, entouré d’un espace sacra,l chapelle, chemin de croix avec lequel il a un contact direct ; il participe aux rites, aux offrandes (J. Berlioz).


Avec le développement de la population rurale, au X° le nombre des pèlerins augmente, les itinéraires se multiplient



D - LA MOISSAYGAISE : DANS L’ ANTIQUITE, AU MOYEN AGE


-- Dans l’antiquité c’est une voie secondaire entre Moissac et Castres, plus précisément entre Tarn et Girou. Relais entre via Podensis et via Tolosana, le grand chemin Toulousain vers Cahors (tables theodosines) et la voie Castraise, elle draine la circulation des habitants les campagnes éloignées des grands axes routiers du nord de Toulouse
la Moyssaygaise. , se sépare de la voie romaine Toulouse Arles « via Tolosana » à Dremil Lafage ou elle suit le cours du Girou et dessert les pays du nord est toulousain
Elle devient la D45 à Garidech, ou elle croise la voie d’Albi, dessert les communes de Bazus, Gargas, Villeneuve les Bouloc, Castelnau ou elle rejoint la route Toulouse , Moissac et Cahors, la Nationale 113 :
A Moissac, lieu de pèlerinage et célèbre monastère au Moyen Age, elle rejoint la « via Podensis », elle traverse la Garonne, puis se dirigeant vers l’Espagne, passe le col de Roncevaux , cheminant vers Pamplona et Saint Jacques de Compostelle
Après Moissac , à Condon une variante possible permet aux pèlerins de reprendre vers Auch la « Via Tolosana » et passer les Pyrénées au col du Somport et poursuivre vers Puente de la Reina.


-- Chemin de pèlerinage vers Moissac et St Jacques de Compostelle








Le Puy







Arles
St Jacques de
Compostelle ompostelle




Itinéraires de St Jacques de Compostelle d’après les éditions Arthaud


La célèbre abbaye de St Pierre de Moissac fut fondée sous Clovis (633-689) sous l’impulsion de l’évêque de Cahors, St Didier. Les comtes de Toulouse et le Roi de France étaient les vassaux de l’abbé de Moissac. En 1053 le comte Pons décide que l’abbatia de Moissac qu’il a reçu en fief des Rois de France sera gardée avec un soin et une justice plus grande ; il la remet ainsi à l’abbé Hugues de Cluny qui y restaura la règle Bénédictine. Son prestige , entraine de généreuses donations et des défrichements qui contribuent à assurer sa puissance et son rayonnement culturel (dés 753 donation de St Rustice et son annexe à l’abbaye) ; elle abritait une des plus importantes communautés du monde occidental chrétien. Plus tard elle apparaît comme agent de la Réforme et de la reconquête des biens écclésiastiques

A Moissac, présence de vestiges GalloRomains sur le site de l’église St Martin,
A l’emplacement de St Pierre existait un premier oratoire d’époque Mérovingienne avec la base d’un autel sous le sanctuaire
Vestiges d’époque romane dans le cloître et l’église abbatiale avec son célèbre Tympan, conservés jusqu’à nous. Consacré en 1061 , cet édifice est agrandi au XII° et remanié au XV° (style gothique)


Saint Jacques de Compostelle est le plus illustre sanctuaire et lieu de pèlerinage de l’Occident Chrétien, Rome ayant perdu sa notoriété. Célèbre à partir du X°, il se développe après la Reconquista, situé en Galice, au nord ouest de l’Espagne ; en 913 une étoile aurait indiqué l’emplacement des reliques de St Jacques le Majeur martyrisé à Jérusalem, sa basilique fut construite en ce lieu (campus stellae) . Selon une légende St Jacques disciple du Christ aurait accompli une mission en Espagne, à son retour il fut décapité par Hérode en 44 . Son corps, déposé dans un bateau serait retourné miraculeusement en Galice.
L’un des plus grand chemin y conduisant et traversant la France est la «via Podensis » qui commence au Puy en Velay (Bourguignons et Allemands s’y rassemblent), gagne Conques ou les pèlerins vénèrent les reliques de Sainte Foy, puis Figeac et Cahors, Moissac.
L’autre grand chemin est la « via Tolosana » empruntée par les pèlerins venus d’Orient et d’Italie et qui commence à Arles passe par St Gilles puis Montpellier, St Guilhem le désert, Lodève, Castres, Toulouse,Auch



-- Moussaygaise voie antique, les sites archéologiques sur son trajet
-- Route de pèlerinage, vers Moissac et Saint Jacques de Compostelle au moyen Age




LA MOYSSAYGAISE AU MOYEN AGE voie secondaire doublant et accommodant les grands axes de pèlerinage européens de St Jacques de Compostelle, qui se regroupent à Moissac avant de franchir les Pyrénées ; desservant les villas les castra, les bastides, les églises des campagnes du nord est Toulousain












La route, signalisée en rouge, permet le passage de la via
Aquitania à la via Podensis, en amont de Toulouse







E- CONCLUSION


Les différents auteurs étudiant l’historique des voies ont magnifié leur rôle culturel et leur signification philosophique.

Stephane Gendron dans ‘Les mots des routes anciennes’ écrit : les toponymes en liaison avec les itinéraires anciens, traduisent le sentiment religieux, la crainte engendrée par le passage d’une route et la source de richesse que représente la voie. La plupart des odonymes ont été crées au Moyen Age, ils révèlent en même temps une forte appropriation du passé, une volonté de s’inscrire dans une continuité avec les temps anciens.
La voie est le lien qui unit les hommes dans l’espace mais également dans le temps

Raymond Chevalier -‘Les voies Romaines’- leur attribue un rôle militaire, économique, d’échanges culturel, et la priorité dans l’implantation de l’habitat, la détermination et cadastration des terres . Il parle de la destruction actuelle du paysage historique due à l’emploi des engins mécaniques, aux remembrements, à l’urbanisation, à l’industrialisation inconsidérée, au tourisme de masse, à l’inculture fondamentale de l’homme moderne.
Il convient de mieux tenir compte des leçons du paysage, des rapports de l’homme et de la nature (M. Le Lannou).
L’équilibre est aujourd’hui souvent rompu, et une destruction du paysage historique, réelle.
Il y a une prise de conscience, par les urbanistes, de la notion de patrimoine archéologique et historique que de nouvelles méthodes permettent d’inventorier (prospections aeriennes, spaciales géophysique, cartographie automatique). L’exploration spatiale va nous procurer une meilleure connaissance de l’homme en situation.

Dans l’antiquité image fréquente dans les traités, du chemin qui symbolise le cours de la vie ;
« toute l’existence humaine n’est qu’un cheminement vers la mort » . Sénèque – lettre à Lucilius.
Ad Popylium, de consolatione 112 , Ep.107 122, 19 : « tenons le chemin que nous a traçé la nature »





















BIBLIOGRAPHIE
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CARTOGRAPHIE

- Antique : romaine , Moyen age , route des pèlerinages
- Carte CASSINI
- Compoix terrier - Plans géomètriques
- Cadastre NAPOLEONIEN
- cartes IGN actuelles

SOURCES

J. Cesar La guerre des gaules;
Sidoine Apollinaire
Sources médiévales :
La Vie des Saints et Chemins de Pèlerinage
Saint Didier promu au siège épiscopal de Cahors vers 630 ; donations rapportées dans la « Vita desiderii épiscopi v
caturcensis »

DOCUMENTATION

ALLIOS Dominique – Le vilain et son pot : céramique et vie quotidienne au MoyenAge - Réseau des universités de
l’Ouest Atlantique –Février 2004
AUZIAS L . – l’Aquitaine Carolingienne
BROENS Maurice –Onomastique domaniale entre plateau central et Garonne au VII° siècle d’après les textes – Revue
internationale d’onomastique – Paris 1956 ;
CABIE Edmond – Membre de la Société Archéologique du Midi de la France (né le 09.10.1846 à St Sulpice la Pointe-
Tarn ;décédé le 26.02.1906 à Roquesserières –Haute Grne. (Rechercher dans côtes anciennes des Archives Départementales du Tarn)
CHEVALIER Raymond – Les voies Romaines
CHOUQUER Gérard – Les formes des Paysages. Etudes sur les parcellaires en général ;
DEVALS Ainé – Les voies antiques du Tarn et Garonne – 1862
ECHE G. – Inventaire Archéologique des Cantons de Fronton et Villemur
ESCUDIE Adrien - Histoire de Fronton et du Frontonnais – Toulouse 1905
FARENC (Chanoine) Membre de la Société Préhistorique de France – Supérieur du Petit Séminaire de St Sulpice ; décédé
en 1972 ; L’ensemble de sa collection de préhistoire a été déposé par lui-même au Musée de Toulouse Lautrec (Albi) ; il s’y trouve quelques
fibules romaines provenant de la région Nord Est de Toulouse. Voir aussi Revue du Tarn O6.1972 p. 26
FAURE Raymond - Vingt siècles d’histoire en pays Toulousain- Des celtes à la Révolution – . 1968
FUSTIE Pierre –Chemins anciens (voies antiques)
GENDRON Stéphane – Les Mots des Routes Anciennes La toponymie des Voies Romaines et Médiévales – Editions
Errance 2006
LACOSTE G uillaume - Histoire générale du Quercy
LARROQUE Pierre – Recherches sur l’Archéologie du canton de Villmemur pendant les périodes Préhistorique,
Gauloises, Romaines, Barbares – Revue du Tarn , t.26-1909.


OUVRAGES DE REFER ENCE


BACCRABERE Georges – Habitat Gallo Romain dans le Toulousain Chronique N°1-2 1983 - Inst Catholique Toulouse
Cartulaire de SAINT SERNIN – Edition Douais 1935 (1°édition-1837)
CATALO Jean -Habitat rural médiéval dans le Nord Est Toulousain – DEA 1986 Toulouse
CHEVALIER Raymond – Les voies Romaines -2000
DEVIC ET VAISSETE - Histoire générale du Languedoc
Documentation SRA - :Direction Régionale de l’archéologie Midi Pyrénées – Hôtel St Jean ,rue de la Dalbade- Toulouse
MASSENDARI Julie- Carte Archéologique de la Gaule: la Haute Garonne - hormis la ville de Toulouse- Paris 2006
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BIBLIOGRAPHIE




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DOCUMENTATION GENERALE

ALLIOS Dominique – Le vilain et son pot : céramique et vie quotidienne au MoyenAge - Réseau des universités de
l’Ouest Atlantique –Février 2004
BACCRABERE Georges – Habitat GalloRomain dans le Toulousain .Chronique n°1-2 1983 Institut catholique de
Toulouse
BROENS Maurice –Onomastique domaniale entre plateau central et Garonne au VII° siècle d’après les textes – Revue
internationale d’onomastique – Paris 1956 ;
CABIE Edmond – Membre de la Société Archéologique du Midi de la France (né le 09.10.1846 à St Sulpice la Pointe-
Tarn ;décédé le 26.02.1906 à Roquesserières –Haute Grne. (Rechercher dans côtes anciennes des Archives Départementales du Tarn)
CHOUQUER Gérard – Les formes des Paysages. Etudes sur les parcellaires en général ;
DEVALS Ainé – Les voies antiques du Tarn et Garonne – 1862
ECHE G. – Inventaire Archéologique des Cantons de Fronton et Villemur
ESCUDIE Adrien - Histoire de Fronton et du Frontonnais - Toulouse 1905
FARENC (Chanoine) Membre de la Société Préhistorique de France – Supérieur du Petit Séminaire de St Sulpice ; décédé
en 1972 ; L’ensemble de sa collection de préhistoire a été déposé par lui-même au Musée de Toulouse Lautrec (Albi) ; il s’y trouve quelques
fibules romaines provenant de la région Nord Est de Toulouse. Voir aussi Revue du Tarn O6.1972 p. 26
FAURE Raymond - Vingt siècles d’histoire en pays Toulousain- Des celtes à la Révolution – . 1968
FUSTIE Pierre –Chemins anciens (voies antiques)
GENDRON Stéphane – Les Mots des Routes Anciennes La toponymie des Voies Romaines et Médiévales – Editions
Errance 2006
LACOSTE Guillaume - Histoire générale du Quercy
LARROQUE Pierre – Recherches sur l’Archéologie du canton de Villemur pendant les périodes Préhistorique,
Gauloises, Romaines, Barbares – Revue du Tarn , t.26-1909.


OUVRAGES DE REFERENCE

BACCRABERE Georges – Habitat Gallo Romain dans le Toulousain Chronique N°1-2 1983 - Inst Catholique Toulouse
CATALO Jean -Habitat rural médiéval dans le Nord Est Toulousain - DEA 1986 Toulouse
Cartulaire de Saint Sernin – Edition Douais 1935 (1°édition-1837)
Documentation SRA - :Direction Régionale de l’archéologie Midi Pyrénées – Hotel St Jean ,rue de la Dalbade- Toulouse
CHEVALIER Raymond – Les voies Romaines -2000
MASSENDARI Julie- Carte Archéologique de la Gaule: la Haute Garonne - hormis la ville de Toulouse- Paris 2006
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